
WillemMengelberg chef d'orchestre

“Une vie vouée au
culte de la beauté.”

Pendant cinquante ans, Mengelberg a dirigé l'Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam qui n'avait que quelques années d'existence lorsqu'il en prit la direction en 1895.
Il a effectué un travail remarquable pour le hisser au niveau des plus grands orchestres, son exigence n'ayant d'égale que son enthousiasme communicatif pour la musique.

En quelques années, Mengelberg a fait du Concertgebouw l'un des rares orchestres du monde capables de s'adapter aisément à tous les styles et aux musiques de toutes les époques.

Il s'est engagé passionnément pour l'oeuvre de Gustav Mahler et celle de Richard Strauss, qui ont souvent dirigé eux-mêmes à Amsterdam. Contrairement à ses collègues, Mengelberg s'est beaucoup intéressé à J.S. Bach dont il a donné de nombreuses oeuvres (Suites, Concertos, Cantates, Passions). Il a été très curieux et intéressé par la musique de son temps, faisant connaître aussi bien Tchaïkovsky en 1896 que Debussy, Ravel, Schönberg et Stravinsky au début du XX° siècle ou Bartok, Hindemith, Kodaly et Tansman entre les deux guerres.
Biographie
Willem Mengelberg est né à Utrecht le 28 mars 1871 dans une famille d'origine allemande. Il travaille avec Richard Hol, Henry Wilhelm Petri et Anton Averkamp dans sa ville natale, puis au Conservatoire de Cologne où il étudie la direction, la théorie et la composition avec Franz Wüllner (1932-1902) ami et élève d'Anton Schindler qui avait été lui-même l'ami et le secrétaire de Beethoven. Il étudie le piano avec Isidor Seiss (1840-1905) qui avait travaillé avec Friedrich Wieck, le père de Clara Schumann. Les premières années de sa carrière sont consacrées au piano mais il est vite attiré par la direction d'orchestre et est nommé directeur de la musique à Lucerne en 1891 (il a 20 ans !) grâce aux chaleureuses recommandations de ses professeurs.

Il revient aux Pays-Bas en 1895 pour remplacer Willem Kes à la tête du Concertgebouw d'Amsterdam. En 1897, il prend également la direction du Toonkunstkoor avec lequel il donnera chaque année la Passion selon St Matthieu de J.S. Bach et de nombreuses oeuvres chorales. Il dirige pour la première fois à Paris en 1907, à Rome en 1908 et se rend régulièrement à Moscou et St Petersburg à partir de 1909. C'est là qu'il rencontrera Modeste Tchaïkovsky qui, enthousiasmé par ses interprétations, lui confiera le manuscrit revu et corrigé de la 5° Symphonie de son frère. C'est cette version, négligée aujourd'hui, que Mengelberg dirigera. De 1907 à 1920, il est à la tête des Museumkonzerten de Francfort et, entre 1911 et 1914, il dirige régulièrement les concerts de la Royal Philharmonic Society à Londres.

En 1905, il effectue son premier séjour aux Etats-Unis où il retourne régulièrement avant de prendre la direction du National Symphony Orchestra (1921-1929) qui deviendra sous son instigation l'Orchestre Philharmonique de New-York. Il dirige de nombreuses premières américaines, des oeuvres de J.S. Bach, Bruckner (9° Symphonie), Debussy (La Mer), Glazounov (4° Symphonie), Mahler (Symphonies 2, 5 et 7 - Le Chant de la Terre), Milhaud, Respighi, Roussel, R. Strauss, Stravinsky, Sweelinck, Szymanowski, Tansmann, Vivaldi...
Il partagera quelques saisons avec Wilhelm Furtwängler, mais l’ambiance conflictuelle avec Toscanini mettra fin à cette ère. La grande tournée européenne pour laquelle Mengelberg avait travaillé sera finalement dirigée par Toscanini. Suite à cela, ni Mengelberg, ni Furtwängler ne retourneront aux USA.
Il apparaît à la tête des plus grands orchestres européens et son succès est considérable.
C'est en 1933 que l'Université d'Utrecht crée une chaire à son intention.

Mengelberg a été celui qui a le plus oeuvré en faveur de la musique de Mahler. Pour ses 25 ans à la tête du Concertgebouw en 1920, il dirigea l'intégrale des oeuvres de Mahler.
Il organisa des festivals consacrées, entre autres, à la musique française (1922) et à la musique néerlandaise (1902, 1913, 1935).
Richard Strauss lui a dédié Ein Heldenleben, Rachmaninov Les Cloches, Kodaly Les Variations Peacock.
Parmi les oeuvres du XX° siècle qu'il a créées, on peut entre autres citer le 2° concerto pour violon de Bartok (1939), le concerto pour violon de Hindemith (1940), Hary Janos et les Variations Peacock de Kodaly.

Mengelberg a laissé de nombreux enregistrements d'une qualité technique remarquable. Avec l'orchestre du Concertgeouw, il enregistra pour les labels Columbia et Telefunken. La radiodiffusion néerlandaise a conservé de nombreux enregistrements de concerts (1935-1944) dont la majeure partie est disponible sur ce site.

Chronologie







- 1871
Naissance à Utrecht, dans une famille allemande.
- 1891
À 20 ans, il devient directeur musical à Lucerne (Suisse), où il fait ses premières armes.
- 1895
Nommé chef de l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam. Il s’y engage pour cinquante ans, transformant l’ensemble en un orchestre de référence mondiale.
- 1897
Prend également la direction du choeur Tonnkunstkoor avec qui il donne chaque année la Passion selon Saint Mathieu de Bach.
- 1905
Effectue son premier séjour aux États-Unis. Débuts d’une intense carrière internationale.
- 1920
Célèbre ses 25 ans au Concertgebouw en dirigeant un cycle complet des œuvres de Mahler, dont il est un fervent défenseur.
- 1921-1929
Dirige le National Symphony Orchestra à New York, et introduit de nombreuses œuvres contemporaines au public américain.
- Années 1920–1930
Invite à Amsterdam les plus grands compositeurs de son temps (Strauss, Debussy, Ravel, Stravinsky…). Il crée des œuvres de Bartók, Hindemith, Kodály.
Il développe un large répertoire allant de Bach aux modernistes. - 1933
Une chaire universitaire est créée en son honneur à Utrecht.
- 1938
Devient docteur honoris causa de plusieurs universités ; continue à diriger en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, ce qui sera plus tard controversé.
- 1945
En 1945, on a reproché à Mengelberg d’avoir continué à diriger le Concertgebouw durant l’occupation et d’avoir accepté des invitations en Allemagne et dans des pays occupés.
Lors d’un procès en 1947, en son absence, il fut suspendu de ses fonctions aux Pays-Bas pour le restant de ses jours. Suite à de nombreuses protestations, un deuxième procès eut lieu et la condamnation réduite à six années. Il mourut en 1951.
Grâce à la découverte récente de nouveaux documents historiques, notamment des lettres qu’il a écrites aux autorités nazies, il a été révélé que Mengelberg est intervenu pour protéger et sauver des dizaines de juifs de la déportation. Ces recherches indiquent qu’il s’est engagé pour 48 personnes et que parmi elles, 34 juifs ont survécu grâce à ses actions. - 1951
Mengelberg est décédé le 22 mars, enterré à Lucerne le 28 mars 1951
Concert d'hommage au Concertgebouw dirigé par Otto Klemperer le 31 mars.
Témoignages
“L'histoire du Concertgebouw, c'est l'histoire de Willem !...”
“Enfin les tempi de mon frère !”
“Mengelberg est le seul chef d'orchestre à qui je puisse confier une oeuvre en toute tranquillité.”
“À Willem Mengelberg, le chef d'orchestre extraordinaire, pour son exécution parfaite de ma 4° symphonie à St Petersburg le 12 février 1913.”
“Cher ami, veuillez diriger ma "Alpensymphonie" en Hollande avant mon arrivée. Je souhaite une fois de plus, que vous dirigiez la première hollandaise cette oeuvre.”
“Permettez-moi de vous exprimer toute ma reconnaissance pour la remarquable et vivante interprétation que vous avez donnée de ma "Fëte de Printemps", pour la merveilleuse souplesse d'une exécution où tous les détails apparaissaient en place et dans la lumière qui leur convenait.
C'est une chance rare pour un compositeur d'avoir pour ses oeuvres un tel interprète.”“Cher ami fidèle, cette lettre contient tout ce que je voulais te dire. J'ai toujours su qu'un grand artiste, un artiste véritable devait être mon ami. Car nous ne sommes pas frères en art uniquement, mais dans tout ce qui est humain. Je me souviens que tu avais insisté pour que mes élèves m'accompagnent à Amsterdam...”
“Je veux vous redire ma joie de m'être entendu interpréter aussi admirablement. Je savais que vous étiez non seulement un grand chef, mais aussi un bel artiste. Je savais que vous aviez sous votre direction un orchestre d'élite. Pourtant je n'espérais pas une telle exécution à la fois précise et artistique, animée par votre puissante personnalité.
"La Valse" surtout, dont j'ai entendu des interprétations si variées, n'a jamais eu tant d'éclat.
C'est en grande partie à vous, et votre splendide orchestre, que je dois cet accueil émouvant du public hollandais, ces moments qui seront parmi les plus beaux de ma vie d'artiste.
Excusez-moi de n'avoir pu vous dire plus tôt ma profonde gratitude et croyez, cher ami, à la cordiale admiration de votre dévou锓Je loue la maison Mengelberg
Qui est sans doute l'oeuvre des anges
Afin qu'un pauvre musicien
Puisse y retrouver son pays natal”“A mon ami Willem Mengelberg. Je suis heureux de pouvoir vous dire encore toute mon admiration et ma sincère affection.”
“Vous savez mieux que moi toutes les raisons que l'on a d'admirer le génial artiste qu'est votre mari. Mais peut-être ne pouvez-vous plus concevoir l'indéfinissable impression de grandeur souveraine, où se mêlent l'enthousiasme et le respect, qu'éprouvent ceux mis soudain en présence d'une telle personnalité. Ce que l'on croyait connaitre note par note, dans l'esprit et la lettre, vous apparaît tout nouveau. Ce qu'on avait intérieurement rêvé, cru irréalisable, est dépassé.”
“L'audition des oeuvres de Claude Debussy sous la confondante direction de Willem Mengelberg a laissé en moi une trace profonde. C'est merveille de voir, de suivre plutôt, dans la complexité de la musique de Debussy la souplesse, la finesse, l'extraordinaire précision, la fougue, la jeunesse et l'expérience consommée du plus qu'éminent chef qu'est, comme chacun sait, Willem Mengelberg.
Ce maître grandiose domine l'orchestre : il est tantôt fluide, spirituel et d'une légèreté de baguette insoupçonnée, tantôt puissant et semble bondir comme un lion. Avec lui, les sonorités s'amplifient au-delà des limites connues, avec lui, les caresses particulières de Debussy ont un charme, une délicatesse toute latine - avec lui aussi, toutes les qualités qui font d'un directeur d'orchestre un géant, se trouvent réunies. C'est complet et c'est écrasant.
Je ne connais rien d'aussi bouleversant qu'une pareille direction. Debussy si subtil, est rendu par Willem Mengelberg avec un esprit incomparable. Est-il besoin d'ajouter que les oeuvres de grande envergure larges et grandioses savent trouver également en lui l'interprète idéal? Les fêtes en l'honneur du vingt cinquième anniversaire au Concertgebouw de l'illustre chef attesteront, une fois de plus, dans les monumentales symphonies de Gustav Mahler la puissance de Willem Mengelberg.
Je termine en rendant le plus éclatant hommage au génie du grand Maïtre Hollandais et en lui redisant ma grande admiration.”“Igor Stravinsky qui aime beaucoup Mengelberg le très grand artiste.
Amsterdam, 24 avril 1928”“Il n'est personne à Paris qui oublie jamais l'exécution de la Passion Saint Matthieu au Trocadéro par les choeurs d'Amsterdam sous la direction de Mengelberg. Il n'est personne qui n'ait été profondément remué samedi et dimanche derniers par l'interprétation du grand chef hollandais dirigeant l'orchestre du Chätelet.”
“Au maître Willem Mengelberg dont l’admirable orchestre enchanta Claude Debussy.
Décembre 1919”“Lorsque j'entendis l'orchestre du Concertgebouw et son chef pour la première fois, le but de l'artiste me sembla atteint : l'union si difficile et si rare d'une grande passion et d'une maîtrise de soi sans concessions.”
“Quelle joie de jouer du Mozart avec Mengelberg ! A peine qu'il l'attaque, son orchestre change de couleur : les archets deviennent plus mordants, leur caresse nous frôle avec plus de discrétion, la trompette semble claironner avec une joie exubérante, le basson acquiert subitement une agilité inattendue : il tournoie, fait des grâces, nous attendrit par ses efforts vers la légèreté et la flûte, enchantée de se trouver isolée, suspendue sur un point d'orgue, vocalise éperdument avec des pâmoisons tendres d'une primadonna, des trilles, des pincés, des appoggiatures du plus pur goût de l'ancienne grande école italienne.
C'est léger, gai, insouciant, diaphane, svelte et pourtant solidement construit, impitoyablement rythmé. Des murmures radieux, des cascades sonores, des arabesques qui se détachent sur un fond clair, azuré. Tout cela chante, rit, pleure, danse, s'amuse follement et d'ailleurs regardez Mengelberg : entouré de ses merveilleux collaborateurs il incorpore le rythme, l'allégresse. Sa crinière flamboyante lance des étincelles, ses yeux pétillent...
Oh ! Oui c'est une joie de jouer du Mozart avec Mengelberg !”“Trop heureux d'offrir au génie musical qu'est l'illustre Mengelberg l'expression de ma profonde admiration et de ma très grande sympathie - qu'il voie dans ce témoignage le souvenir ineffaçable qu'il a laissé dans l'âme d'un artiste sincère et fidèle.”
“Il y a eu dans ma vie deux évènements considérables et formateurs : le premier, lorsqu'à l'âge de 10 ou 11 ans j'entendis pour la première fois l'Eroica, le second lorsque j'entendis Mengelberg diriger la Passion selon St Matthieu au Concertgebouw.”
“A Willem Mengelberg, le merveilleux chef du Concertgebouw, au défenseur et à l'interprète extraordinaire de mes oeuvres. A l'occasion de ces célébrations, je pense avec émotion et admiration à tout ce qu'il a donné au grand Art.
Vienne, Mai 1920”“À monsieur W. Mengelberg, avec mon admiration la plus profonde et en reconnaissance pour les heures musicales les plus précieuses de ma vie !
Amsterdam, 15 avril 1932”“La possession des traditions les plus hautes, de ce qui les perpétue dans le présent, de ce qui les prolonge dans l'avenir, voilà le grand signe du grand chef d'orchestre, de l'interprète né, de tous les vrais maîtres. Willem Mengelberg en est marqué profondément. L'âme du colossal J.S. Bach, celle de Beethoven, sont en lui comme les âmes de Wagner, Berlioz et Liszt. Elles se répandent en son geste infaillible. Et je ne sais pas de plus belles interprétations de leur pensée que celles transmises par son autorité souveraine.”
“J'ai pu admirer à de nombreuses reprises la vitalité, l'exubérance et la parfaite compréhension des Classiques du grand chef Willem Mengelberg.”
Témoigagne de Marix Loevensohn (Premier violoncelle de l'orchestre)
Au moment où l'élite du monde musical européen apporte à Willem Mengelberg un tribut d'admiration pour sa vie entièrement vouée au culte de la beauté - au moment où de tous les coins du monde artistes, peintres, littérateurs, compositeurs, virtuoses, philosophes viennent apporter l'hommage de leur reconnaissance au grand musicien, au grand virtuose, il m'est particulièrement agréable d'évoquer ici à la jeune génération le pianiste qu'est Mengelberg et qu'elle doit avoir le regret de ne pas connaître.
D'autres diront la magie de sa direction - sa puissance évocatrice fascinante, la conscience scrupuleuse de sa volonté artistique, son énergie presque surhumaine à triompher des difficultés. Les uns parleront avec reconnaissance des émotions inoubliables provoquées par ses interprétations orchestrales, les autres du rôle décisif qu'il a joué dans l'histoire de l'évolution de la musique moderne.
Je laisse à de plus autorisés le soin de retracer la vie artistique de Willem Mengelberg.
Je désire seulement parler du merveilleux pianiste qu'il est. Du pianiste chez lequel on retrouvait avec la même puissance et la même vigueur toutes les qualités frappantes qu'on connait chez le génial chef d'orchestre. L'une des émotions musicales les plus complètes de ma carrière artistique reste sans contredit, l'audition par Willem Mengelberg du Concerto en Mib de Beethoven, il y a près de vingt ans à Bruxelles, accompagné par l'orchestre du Concertgebouw.
Il est de ces interprétations qui restent vivre dans le souvenir, comme taillées dans le granit par le ciseau du sculpteur et qui se perpétuent dans le temps.
Chose curieuse : le temps a même fait ressortir avec plus de précision encore la plastique de cette interprétation. A vingt ans de distance, j'ai retrouvé dans le travail quasi journalier avec Mengelberg les mêmes caractéristiques qui donnent à toutes ses interprétations - je devrais dire à toutes ses créations - une vie définitive. De même que j'entends, que je vois devrais-je dire, toujours son interprétation du Concerto en Mib de Beethoven. Je crois, je sais que ceux qui l'ont entendu diriger conservent dans leur mémoire la vision des oeuvres qu'il fait revivre.
Et ce n'est pas seulement au merveilleux équilibre, au dosage des sonorités, à la perfection technique de l'exécution, au souci minutieux de l'exactitude du détail que j'attribue cette faculté évocative de création qu'il possède.
Il y a plus encore. C'est la parfaite harmonie qui existe dans toutes ses interprétations entre l'esprit et la matière sonore, qui donne le recul nécessaire et qui fait que l'auditeur se trouve placé devant l'oeuvre, là où il doit être pour la percevoir tout entière. Ce n'est qu'ainsi qu'elle peut revivre et qu'elle lui donne la sensation de vérité absolue et qu'elle reste perpétuée dans le souvenir. N'est-ce là point recréer ?
Le pianiste qu'était, qu'est encore Mengelberg possède tous les mêmes attributs. Joignez-y la maîtrise tyrannique de la technique de l'instrument, une sonorité large et puissante et enfin, un sens éblouissant de la virtuosité.
Voilà ce que Mengelberg est comme pianiste et je regrette pour ma part, que toute notre jeune génération ne puisse avoir, comme moi, l'occasion de pouvoir en conserver le souvenir.


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Vidéos
Le film complet d'Epinay - Avril 1931
On y voit l'arrivée de Mengelberg et de son orchestre aux studios d'Epinay où la salle du Concertgebouw a été recréée.
Après une brève introduction, Mengelberg dirige l'Ouverture d'Obéron de Weber, l'Adagietto de l'Arlésienne de Bizet et la Marche Hongroise de Berlioz.
N.B. Une seule copie de ce film a été conservée. Ayant été projetée souvent dans de mauvaises conditions, elle s'est déchirée à plusieurs reprises et a été recollée de manière très primitive, ce qui a occasionné des pertes d'images et des sauts lors de sa projection aujourd'hui.Extrait d'une répétition avec l'Orchestre Philharmonique de Berlin - 1940
Mengelberg dirige le début du troisième mouvement (Valse) de la 5° Symphonie de Tchaïkovsky en 1940.
Concert dans un stade avec l'Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam et l'Orchestre de la Résidence de La Haye en 1934
Après une dicussion sur l'opportunité de donner une boisson chaude aux choristes, Mengelberg dirige un Prélude à l'hymne national néerlandais, puis tout le public le rejoint en chantant cet hymne.
Ce même concert en plein-air comportait la 9° Symphonie de Beethoven.
Discographie
La présente édition de 32 CDs se propose de réunir l'essentiel des enregistrements de Willem Mengelberg dans une qualité sonore optimale. Elle a été réalisée à partir de la meilleure source sonore possible.
Afin de préserver la beauté des enregistrements originaux, aucun filtrage du son n'a été effectué. Par contre, chaque fois que cela a été possible, un décliquage soigneux a permis d'éliminer les bruits parasites sans affecter la musique.
Les enregistrements publics ont été réalisés par la radio néerlandaise dans le seul but de la radiodiffusion. La bande magnétique n'existant pas encore, des disques 78t étaient gravés durant les concerts. Les supports et les techniques d'enregistrements utilisés par la radio néerlandaise étaient d'une qualité surprenante et nous permettent d'entendre aujourd'hui les interprétations de Mengelberg dans toute leur beauté, leur passion et leur force stupéfiantes.
La Passion selon St Matthieu de J.S. Bach a été enregistrée par Philips en 1939, en utilisant un nouveau système d'enregistrement sur film optique. Le résultat est saisissant de précision et de clarté. On trouvera de plus amples informations sur cet enregistrement ici :
www.soundfountain.com/amb/phmil.html
Orchestre du Concertgebouw d'Amsterdam
Vol. 1
J.S. Bach
Cantate BWV 202
Jo Vincent, soprano
Concert du 17 avril 1939
Cantate BWV 57
Jo Vincent, soprano
Max Kloos, baryton
Concert du 7 novembre 1940.Vol. 2
L. v. Beethoven
Symphonie n° 4 en Sib majeur
Concert du 25 avril 1940
Symphonie n° 5 en Ut mineur
Concert du 18 avril 1940Vol. 3
P. Hindemith
Concerto pour violon et orchestre
Ferdinand Helman, violon
Enregistrement de la création le 14 mars 1940
R. Strauss
Tod und Verklärung Op. 24
Studio - Avril 1942
Don Juan Op. 20
Concert du 12 décembre 1940Vol. 4
J.S. Bach
Suite n° 2 en Si mineur BWV 1067
Hubert Barwahser, flûte
Studio - 2 juin 1931
Concerto pour clavier en Fa mineur
Agi Jambor, piano
Concert du 17 avril 1939
Concerto pour 2 violons en Ré mineur
Louis Zimmerman, Ferdinand Helman, violons
Studio - 1935
A. Vivaldi Concerto pour 2 violons en La mineur
Louis Zimmerman, Ferdinand Helman, violons
Studio - 21 décembre 1937
J.S. Bach
Aria extrait de la 3° Suite
Studio - 21 décembre 1937Vol. 5
A. Dvorak
Concerto pour violoncelle en Si mineur
Paul Tortelier, violoncelle
Orchestre de Radio Paris
Concert du 16 janvier 1944
R. Schumann
Concerto pour piano en La mineur
Emil Sauer, piano
Concert du 10 octobre 1940Vol. 6
C. Franck
Symphonie en Ré mineur
Concert du 3 octobre 1940
Variations Symphoniques
Walter Gieseking, piano
Concert du 31 octobre 1940
Psyché, Poème Symphonique
Studio - 1937Vol. 7
L. v. Beethoven
Symphonie n° 3 en Mib majeur
Mouvements 2, 3 et 4
(le 1er semble avoir été perdu...)
Concert du 14 avril 1940
Symphonie n° 8 en Fa majeur
Concert du 18 avril 1940Vol. 8
L. v. Beethoven
Concerto pour piano n° 5
Cor de Groot, piano
Concert du 9 novembre 1942
W-A Mozart
Concerto pour piano n° 19
Willem Andriessen, piano
Concert du 13 octobre 1940Vol. 9
L. v. Beethoven
Symphonie n° 9 en Ré mineur
To van der Sluys, soprano
Suze Luger, contralto
Louis van Tulder, ténor
Willem Ravelli, basse
Concert du 2 mai 1940Vol. 10
J. Brahms
Concerto pour violon en Ré majeur
Herrman Krebbers, violon
Concert du 13 avril 1943
Ouverture Académique
Studio - 30 mai 1930
Ouverture Tragique
Studio 1942Vol. 11
A. Dvorak
Symphonie n° 9 en Mi mineur
Studio - Avril 1941
A. Borodine
Dans les Steppes de l'Asie Centrale
Studio - Avril 1941
P. Tchaïkovsky
Sérénade pour cordes en Ut majeur
Studio - Novembre 1938Vol. 12
J.S. Bach
Passion selon St Matthieu
Karl Erb, ténor (évangéliste)
Willem Ravelli, basse (Jésus)
Jo Vincent, soprano
Ilona Durigo, alto
Louis van Tulder, ténor
Herrman Schey, basse
Concert du 2 avril 1939
3 CDsVol. 13
L. v. Beethoven
Concerto pour violon en Ré majeur
Guila Bustabo, violon
Concert du 6 mai 1943
J. Röntgen
Vieilles Danses Néerlandaises
Concert du 10 novembre 1940
F. Liszt
Les Préludes
Studio - Juin 1929Vol. 14
J. Brahms
Symphonie n° 1 en Ut mineur
Concert du 13 octobre 1940
G. Mahler
Lieder eines fahrenden Gesellen
Herrman Schey, baryton
Concert du 23 novembre 1939Vol. 15
S. Rachmaninov
Concerto pour piano n° 2 en Ut mineur
Walter Gieseking, piano
Concert du 31 octobre 1940
Concerto pour piano n° 3 en Ré mineur
Walter Gieseking, piano
Concert du 28 mars 1940Vol. 16
L. v. Beethoven
Symphonie n° 7 en La majeur
Concert du 25 avril 1940
Fidelio, ouverture
Concert du 28 avril 1940
Coriolan, ouverture
Studio - 1er juin 1931
Les Créatures de Prométhée
Studio - 1942Vol. 17
L. v. Beethoven
Symphonie n° 6 en Fa majeur
Concert du 21 avril 1940
Leonore 3, ouverture
Studio - 30 mai 1930
Egmont, ouverture
Concert du 29 avril 1943Vol. 18
P. Tchaïkovsky
Symphonie n° 4 en Fa mineur
Studio - juin 1929
Ouverture 1812
Studio - 9 avril 1940Vol. 19
G. Mahler
Symphonie n° 4 en Sol majeur
Jo Vincent, soprano
Concert du 9 novembre 1939Vol. 20
Interview Munich
8 février 1938
P. Tchaïkovsky
Symphonie n° 5 en Mi mineur
Orchestre Philharmonique de Berlin
Studio - 11 juillet 1940
Concert pour piano n° 1 en Sib mineur
Conrad Hansen, piano
Orchestre Philharmonique de Berlin
Studio - 11 juillet 1940Vol. 21
M. Ravel
Daphnis et Chloé, 2ème Suite
Concert du 6 octobre 1938
C. Debussy
Prélude à l'Après-midi d'un Faune
Studio - 30 novembre 1938
R. Wagner
Lohengrin, prélude
Studio - 10 juin 1927
Tannhäuser, ouverture
Concert du 27 octobre 1940
E. Grieg
Peer Gynt, suite n° 1
Concert du 19 avril 1943Vol. 22
J. Brahms
Ein deutsches Requiem
Jo Vincent, soprano
Max Kloos, baryton
Concert du 7 novembre 1940Vol. 23
L. v. Beethoven
Symphonie n° 1 en Ut majeur
Concert du 14 avril 1940
Symphonie n° 2 en Ré majeur
Concert du 21 avril 1940Vol. 24
P. Tchaïkovsky
Symphonie n° 6 en Si mineur
Studio - 22 avril 1941
Roméo et Juliette, ouverture
Studio - 30 mai 1930Vol. 25
R. Strauss
Ein Heldenleben
Studio - 21 avril 1941
H. Berlioz
Danse des Sylphes
Menuet des Follets
Marche Hongroise
Concert du 21 mars 1943Vol. 26
W-A Mozart
Eine kleine Nachtmusik
Studio - novembre 1942
F. Chopin
Concerto pour piano n° 2 en Fa mineur
Theo van der Pas, piano
Concert du 9 avril 1943
F. Liszt
Concerto pour piano n° 1 en Mib majeur
Marinus Flipse, piano
Concert du 27 février 1944Vol. 27
F. Schubert
Symphonie n° 8 en Si mineur
Concert du 27 novembre 1939
Symphonie n° 9 en Ut majeur
Concert du 19 décembre 1940Vol. 28
C-M von Weber
Oberon, ouverture
Concert du 18 mars 1943
G. Puccini
Un bel di, vedremo (Madame Butterfly)
Grace Moore, soprano
Concert du 23 juin 1936
M. Bruch
Concerto pour violon en Sol mineur
Guila Bustabo, violon
Concert du 27 octobre 1940
A. Dvorak
Concerto pour violon en La mineur
Maria Neuss, violon
Concert du 25 mars 1943Vol. 29
Z. Kodaly
Hary Janos, suite
Concert du 12 décembre 1940
C. Dopper
Symphonie n° 7 "De Zuiderzee"
Concert du 8 décembre 1940
Adrian Valerius
Niederländisches Dankgebet
Studio - 30 avril 1938
Marnix van St Aldegonde
Wilhelmus van Nassauen
Studio - 30 avril 1938Vol. 30
W-A Mozart
La Flûte enchantée, ouverture
Exultate Jubilate
Bella mia fiamma, addio !
Ria Ginster, soprano
Concert du 5 mars 1942
F. Schubert
Rosamunde :
Ouverture
Musique de Ballet n° 1
Entracte n° 3
Musique de Ballet n° 2
Der Vollmond strahlt
Liebe schwärmt auf allen Wegen
Ständchen
Vedi, quanto adoro
Betty van der Bosch, soprano
Concert du 19 décembre 1940Vol. 31
G-F Händel
Alcina, suite
Orchestre Philharmonique de New-York
Studio - 16 janvier 1929
J.C. Bach
Sinfonia en Sib majeur
Orchestre Philharmonique de New-York
Studio -16 janvier 1929
Concerto pour clavier en Sib majeur
Marinus Flipse, piano
Concert du 21 mars 1943
W-A Mozart
Concerto pour flûte n° 2 en Ré majeur
Hubert Barwahser, flûte
Concert du 5 mars 1942
L. Cherubini
Anacreon, ouverture
Concert du 19 avril 1943Vol. 32
L. v. Beethoven
Symphonie n° 3
Concert du 5 mars 1942
C. Debussy
Fantaisie pour piano et orchestre
Walter Gieseking, piano
Concert du 6 octobre 1938
Tous les CDs sont à 10€, port compris et livrés en boitiers "slim" (fins). La Passion selon St Matthieu (3 CDs) est à 25€, port compris.
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Liens
En 2021, 2 fragments de Also sprach Zarathustra (1938) et 2 fragments de Ein Heldenleben (1936) dirigés par Mengelberg à la tête de l’orchestre de la BBC ont été découverts :
Lire l'article de la British Library (en)Bibliographie
- Over Willem Mengelberg, E. Bysterus Heemskerk, Amsterdam 1971
- Willem Mengelberg, Wouter Paap, Amsterdam 1940
- Catalogue de l'exposition Willem Mengelberg au Musée de La Haye 1995
- Encyclopedia Universalis